neděle 28. října 2018

Bejkovi v aréně stačí červený hadr. Naši aktivisté potřebují červené trenýrky.

pátek 4. května 2018

Farm Europe

PRESS RELEASE -  - FARM EUROPE
THE COMMISSION PROPOSES A DROP OF ALMOST 15%
OF DIRECT PAYMENTS BY 2027
The European Commission has presented, today, its proposals for the multiannual budget framework for the 2021-2027 period. This budget project lacks 27.4 billion (constant euros) in the Common Agricultural Policy (CAP) budget to maintain support for farmers at their current level.
This proposal, if accepted by the Member States and the European Parliament, would reduce the CAP budget by 7,2% over the next 7 years and be a decrease of 11,2% in 2027. The impact on the direct payments to which the budget cut would be affected would be considerable, with a shortfall for farmers of 10% over the period, and about 15% in 2027. The agricultural budget would thus not only assume the full CAP-Brexit bill (18.9 billion). But, in addition, it would contribute 8.5 billion euros to the deployment by the European Union of other policies.
In the end, the CAP would only represent 30.4% of the European budget.
Despite the ambitions displayed, the Commission has decided not to increase the overall scope of the Community budget by limiting the effort required to the Member States to 1.08% of GDP. On the other hand, the proposed cut for the Common Agricultural Policy is much more severe than that announced by the Commissioner for the Budget, Günther Oettinger during these various interventions.
8,15% drop in farmers income
In an uncertain political and economic context – where almost all agricultural sectors are in crisis – this proposal is very worrying for the future of European industries and the economic sustainability of many farms across the European Union.
According to Farm Europe’s simulations taking into account the share of direct payments in final farm income, the Commission’s budget proposal would have an immediate impact with a 8,15% drop in European farmers’ income in 2027, without changing parameters of the current CAP. The decline would reach 26,4% in Denmark and 13% in the Czech Republic – countries where the share of direct payments is the largest. In Germany and France, agricultural income would fall by around 6,5% in constant agricultural policy and by around 3,5% in Italy and Spain.
The equation proposed by the European Commission is deeply questioning the ability of the European agricultural sector to meet growing societal expectations. Even though the establishment of young farmers is a priority, the proposed guidelines would lead to an acceleration of the restructuring of the agricultural sector, particularly in the milk, field crops and beef sectors. This would lead to an expansion of the farms and a search for intensification.
In the context of rising societal demands and the need to invest to ensure the transition of agronomic systems towards more resilient models both economically and environmentally, the decline envisaged by the Commission appears untenable and is the relevance of the CAP reform guidelines presented last November.
At a time when some Member States might be tempted to find direct or indirect measures to compensate for the fall in the European budget, more than ever, the European Union should put in place a genuinely common policy, at European level, allowing to boost the competitiveness of European farms, their ability to invest and transform, avoiding any distortion of competition.
///FR///
 
COMMUNIQUE DE PRESSE - 02/05/2018 - FARM EUROPE

LA COMMISSION PROPOSE UNE BAISSE DE PRÈS DE 15% DES PAIEMENTS DIRECTS EN 2027

La Commission européenne vient de présenter ses propositions de cadre budgétaire pluriannuel pour la période 2021-2027. Il manque dans ce projet de budget 27,4 milliards (euros constants) au budget de la Politique agricole commune (PAC), pour maintenir les aides aux agriculteurs à leur actuel.
Cette proposition, si elle était acceptée par les Etats membres et le Parlement européen, reviendrait à faire baisser de 7,2% la valeur du budget de la PAC au cours des 7 prochaines années, et une baisse de 11,2% en 2027. L’impact sur les paiements directs auxquels la coupe budgétaire serait affectée serait considérable, avec un manque à gagner pour les agriculteurs de 10% sur la période, et de plus de 15% en 2027. Le budget agricole assumerait ainsi non seulement le coût intégral PAC du Brexit (18,9 milliards). Mais, en plus,  il contribuerait à hauteur de 8,5 milliards d’euros au déploiement par l’Union européenne d’autres politiques.
Au final, la PAC ne représenterait plus que 30,4% du budget européen.
Malgré les ambitions affichées, la Commission a renoncé à augmenter le périmètre global du budget communautaire, en limitant à 1,08% du PIB l’effort demandé aux Etats membres. En revanche, la coupe proposée pour la Politique agricole commune est beaucoup plus sévère que celle annoncée par le Commissaire en charge du budget, Günther Oettinger lors de ces différentes interventions.
Dans un contexte politique et économique incertain – où quasiment tous les secteurs agricoles sont en crises – cette proposition est très préoccupante pour l’avenir des filières européennes et la pérennité économique de nombreuses exploitations à travers l’Union européenne.
Baisse de 8,15% du revenu agricole
Selon les simulations de Farm Europe tenant compte de la part des paiements directs dans le revenu agricole final, la proposition budgétaire de la Commission aurait un impact immédiat avec une baisse de 8,15% du revenu des agriculteurs européens en 2027. Et ce, sans changer les paramètres de la PAC actuelle. La baisse atteindrait 26,4% au Danemark et 13% en République tchèques – pays où la part des paiements directs est la plus importante. En Allemagne et en France, le revenu agricole baisserait d’au moins 6,5% à politique agricole constante, et de l’ordre de 3,5% en Italie et en Espagne.
L’équation proposée par la Commission européenne remet profondément en question la capacité du secteur agricole européen à répondre aux attentes sociétales grandissantes. Alors même que l’installation de jeunes agriculteurs est affichée comme une priorité, les orientations proposées entraineraient une accélération de la restructuration du secteur agricole, particulièrement dans les secteurs du lait, des grandes cultures et de la viande bovine. Cela conduirait à un agrandissement des exploitations et à une recherche d’intensification.
Dans le contexte d’une montée des demandes sociétales et de la nécessité d’investir pour assurer la transition des systèmes agronomiques vers des modèles plus résilients tant sur le plan économique qu’environnemental, la baisse envisagée par la Commission apparaît comme intenable et remet en cause la pertinence des orientations de réforme de la PAC présentées en novembre dernier.
A un moment où, certains Etats membres pourraient être tentés de trouver des mesures directes ou indirectes pour compenser la baisse du budget européen, plus que jamais, l’Union européenne devrait mettre en place une politique véritablement commune, à l’échelle européenne, permettant de relancer la compétitivité des exploitations européennes, leur capacité à investir et à se transformer, en évitant toute distorsion de concurrence.

úterý 20. února 2018

ZOPOS Přestavlky a.s.
10 hod
Ani jsem nečekal, že to bude tak rychle. Už dnes hovoří pan Teplý pro MF DNES o tom, že díky masivním dovozům eidamu na úrovni ceny mléka 6,70 Kč/l se cena pro zemědělce musí zastavit daleko pod 8,- Kč/l. Nestydí se přitom uvádět, že rok 2016 byl nejlepší po revoluci - rozuměj hospodářský výsledek holdingu MADETA.
Pro informaci: V horizontu 2011-2017 (7 hospodářských let) byl tento rok pro zemědělce nejkritičtější. Pokud mluvím za naši firmu tak
2011 8,38 Kč/l
2012 7,71 Kč/l
2013 8.53 Kč/l
2014 9,42 Kč/l
2015 7,70 Kč/l
2016 6,82 Kč/l
2017 8,74 Kč/l
V roce 2016 pan Teplý (vesele to publikoval v médiích) a jeho druzi brečeli jak želvy, že je pro jejich přežití nezbytné, aby ceny mléka dále klesaly. Dnes bez ostychu říká, že to byl díky dosaženým objemům obchodu historicky nejslabší rok. Teplý mimo jiné argumentuje obrovskými zásobami sušeného mléka v Evropě. To má pravdu, ale už zapomněl dodat, že tyto zásoby již byly příčinou krize v roce 2016 a v době "máselného šílenství" tyto zásoby nikomu nevadily, protože rostla celosvětově poptávka po smetaně.
Je smutné, že musím kritizovat českého zpracovatele, protože sounáležitost českého zemědělce a zpracovatele by tu měla být. Bohužel ale naši privatizační rychlomagnáti ještě nepochopili, že bez českého zemědělce budou rádi za to, že prodají své provozy cizím holdingům jako Muller, Frisland apod. za zbytkovou cenu pro místo na trhu.
Děkuji za sdílení laickou veřejností.

neděle 4. února 2018

Mnozí si ještě neuvědomili, že v EU svobody rapidně ubývá. 
Politika ‚potřebujeme více Evropy‘ znamená, že ‚potřebujeme více směrnic, více omezení, více cizinců, méně národního státu, méně suverenity, méně rozdílů‘. 
Evropská unie je založena na přenechávání čím dál více rozhodnutí unijním orgánům a podřizování se rozhodnutí centrální ‚vlády‘ – tedy vzdávání se odpovědnosti na úrovni států. 
Je to paralela tradiční levicové politiky, která vždy v určité míře odebírá z jednotlivců odpovědnost za vlastní život a rozprostírá ji na celou společnost.